Alors comme ça je suis une bourge ?

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Et ouais, c’est ce que je me suis pris dans les dents aujourd’hui !

Et bien nan, je m’insurge, je m’énerve et je dis nan ! :-) (ah oui, ça m’arrive aussi de m’énerver, si, si !)

C’est pas parce que, la semaine dernière, j’ai bu une coupette et papoté avec une créatrice de mode célèbre, lors d’un apéro coquin chez Yoba (bah vi, shopping avec Frogita, joli sac rose en ressortant, rempli de.. euu, bougies, voilà, c’est ça !), que forcément je fréquente la haute hein ?

Pas non plus, parce que hier soir, je suis allé avec Frogita (encore toi ? :-)) boire quelques verres au bar du Plaza Athénée, que nous avons dégusté un merveilleux Chablis (ou plusieurs) avec comme voisins Marisa Berenson et un chroniqueur mondain dont on ne souvient plus du nom (nan, c’était pas de Brantes) et que nous avons croisé Luc Besson (qui a d’ailleurs maté les jambes de miss Frogita.. au passage miss, tu m’énerves avec tes jambes de bombasse ! garce ! :-)), que je suis une jet setteuse !

Et non plus, parce que j’ai diné à l’Avenue, avec 2 de mes collègues rencontrés au Plaza, que… ah, euuh, nan, rien à voir avec le fait que je puisse être une bourge :-)

Et encore moins, le fait que je connaisse très bien le nouveau patron du Milliardaire, que je ne paie presque jamais mes consos là-bas, fasse de moi une bourge !

Je continue ma liste hein, si vous voulez ! Nan, après on va dire que je me la pète..

J’aime juste les endroits raffinés, les belles choses, les endroits où je me sens bien… Rien à voir avec du snobisme, juste une envie d’être chouchoutée, de voir de belles choses…

Voilà, ça m’a fait du bien :-)

 Au programme glamour de la soirée : Carottes râpées devant mon ordi (bouuu) et désintoxication alcoolique pour la soirée (tout pareil hein Frogita ?).

 Je n’ai eu le temps de rien depuis dimanche… Je rattrape mes lectures de blogs en retard et je vais faire dodo de bonne heure, chui claquée !

Demain soir, direction la BlogDrink, je fais là, le serment de ne pas rentrer tard (please, vous qui me lisez et qui serez là bas, mettez moi dehors avant minuit, bon 1h du mat max ok ?)

Bon, j’adore la futilité de cette note, je sens que je vais encore me prendre du troll :-)

Questions : suis-je snob, bourge, blondebesoin d’un régime, ou bien j’ai raison d’aimer les beaux endroits ?

La blonde vous souhaite une bonne soirée et une belle nuit remplie de beaux rêves !

Je vous ai déjà parlé de mes chiens ?

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Moi aussi j’ai des chiens. Il m’en reste deux gros, un mâle et une femelle. Ils n’attendent qu’une chose, que j’aille les caresser. Mais je les laisse à la campagne. Ils peuvent toujours crever pour que je vienne leur gratter le dos.
Le truc qui m ‘emmerde c’est que je n’ai toujours pas réussi à les abandonner. Les autres, il y a bien longtemps que les ai lâchés au bord d’une autoroute pour être sûr qu’ils se fassent écrabouiller.
Le caca, j’en ai assez bouffé. Je les laisse tous les deux dans leur merde et ils peuvent toujours chouiner. Ils n’ont qu’à s’enfiler, ils ont tout le temps pour ça, maintenant !

Il fait si chaud dans cette chose…

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J’éclate mes cordes vocales à coups de shoots colériques… Mes yeux, mes muscles tendus, mon regard noir-noir, mes postillons troueurs d’air expriment et dévoilent. Je suis la bête qui te fait flipper, dès lors que j’ai choisi, que ni toi, ni personne, ne goûterait tranquillement mon âme sans manger quelques gifles ou quelques kicks excellemment bien placés. JE n’écris pas aussi bien que ça. Mais même Adolph ne m’arrive pas à la cheville concernant l’attaque et la défense. Je suis l’Etre le plus dangereux, d’ici et d’ailleurs. Et toi qui me cherche, me recherche inlassablement, pour me défier, je t’attend toujours quelque part, afin d’en découdre enfin… Enculé!

je suis énervée !!!

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Il n’est pas trop tôt. Salut. Il est… Il s’agit du temps que l’on a passé à vivre. Comme si demain, enfin, était achevé.
Il s’agit aussi de vous de toi de moi et des espaces octroyés par mon esprit vivace trahi par un corps bouffé. Et des mots, des mots trop longtemps succédés, des cochonneries littéraires qui n’emmerdent plus personne. Le monde est comme rouge, pperpétuellementaveuglé par le feu d’une merde bouillonante…
Toi, nous, tout comme moi sommes jolis au point d’être déjà suffisamment heureux pour… crever, molarder en toute sérénité. s’endormir, dire qu’il est l’heure de s’installer dans le creu de l’impasse.

Sulfuriques, granuleux et spongieux sont… les « s’en suffir ». et maintenant maintenir, c’est « j’aimerais que les mots soient incapables » de transmettre le son « mon pied droit cesse de succéder à mon pied gauche ».

Dans le coin de mon attitude il y a vous, il y a l’Humanité… Et le monde c’est l’Afrique, c’est l’Asie, l’Amérique du sud, et le creu de mon coude abandonné.

Quoiqu’il arrive, je rêve de silence et de toi, et de Toi seule, je rêve en attendant de n’être jamais lu. Dans les murs, il y a un bleu pas franc, un ciel-soleil qui explique « et si part ne reviendra jamais ».

Superposition des socles civilisateurs… Bases grotesques pour une inutile course à la force. « Dieu n’existe pas » contre les « imagine ce que tu viens de dire ».

La lampe de chevet s’estompe-electricité comme une bougie usée. L’aube sordide imbibe la couche « celeste comme l’utérus de mon âme », de ses effluves groteques, trop « nostalgie est jouissive pourvu qu’hier soit meilleur ».

Ce matin, hélas, ne sera plus consacré à « les gens qui meurent dans la misère », il sera le mien, même si vous n’y comprenez plus rien, même si « les rebelles chassent l’indifférence des idéalistes et la faim des ambitieux avale le corps des âmes ».

Je comprend seul que, ainsi, tout est fini, que plus rien ne sera « il faut crier au scandale ». Un lit. Mon corps alerté par la mort inexorable et mon esprit amoureux. Ainsi je m’éteins, en espérant… ne plus me réveiller.

Ke suis au radar ce matin !

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Défier de nouveau. Sans attendre. Recherche inexorable de sens. Ses doigts agiles flirtent avec le vinyle. Une mélodie festive qui porte très loin les jolies faces d’anges.
Je fume clope sur clope, assis sur le bord de la scène. Déliquescence du nouvel âge. J’ai 10-15 ans de plus qu’eux tous. Sauf exceptions. Mes yeux-radars détectent les silhouettes chiffonnées par le rythme. Quelques têtes souriantes jaillissent parmi les centaines de tronches folles aspirées par la transe.

Ça vire à l’acide. La sueur, les yeux jaunes, les peaux vitreuses sont les signes avant coureur d’une décomposition mentale avancée. Des types. Des nanas. Collés aux amplis. Totalement esclaves. Se secouent en tous sens. Ian Void fait la leçon.
Bons vieux temps.
Chris Anderson fait lentement son apparition. Chacun le sent venir, à petits pas. Insidieux. Subjuguant même les néophytes. Rolling Bass est un passage à tabac sonore, une rafale d’hormones puissantes qui s’emparent des cerveaux déjà amoindris.

Mon crâne est incontrôlable. Il va d’arrière en avant. Mes yeux révulsés sont coincés dans leurs orbites. Mon estomac est caillou et mes mollets sont éponges. La mutation est complète.
Anderson est un artiste combattant, plutôt viril, sucré à souhait, réservé aux élites du mouvement total.

Il est temps de partir pour la course folle. Je jumpe de la scène, me fond dans la foule, incapable de distinguer les expressions de chacun, simplement les sensations, les frissons, les poussées incontrôlables de désirs.
Artistiquement conquérants.

L’anonymat d’une Hard Poésie. Les mots sont maintenant intégrés dans la tek et les images subjugantes

Je suis une fragile imbécile !

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Chaque matin elle se pomponne pour aller au taf. Jupe, pull moulant, maquillage, bijoux brillants.
Pas de sexe. De la séduction socio-professionnelle. Simplement. Pour épater le supérieur, le responsable informatique, le type de l’accueil. Elle s’en bat de ces tarés du boulot. Elle les utilise pour enfourner sa pitance fiduciaire dans son compte en banque trop gourmand. A leurs yeux, elle est une imbécile fragile. Une douce silhouette bandante aux compétences certaines. Ils la matent, la déshabille du regard. Elle les imagine le soir, planqués dans leurs voitures en rentrant retrouver bobonne, la queue à la main, s’imaginant actionner leurs chibres en elle. Elle les imagine, le matin, sous la douche, frappés d’érection en pronostiquant un décolleté-cascade, une jupe limite, des talons galbant, un rouge à lèvres léger mais excitant.
Un salaire vaut bien quelques efforts. Rien d’humiliant à plaire.
« La salope, t’es bonne » Ce graveleux de supérieur se parle tout en lui énumérant les tâches à effectuer aujourd’hui, demain, cette semaine. Ses paroles sont ponctuées de soupirs révélateurs.

Quand elle rentre le soir, elle est épuisée, salies par ces pensées sexuelles lourdes. Ces hommes lui plaisent par la gestion de leur frustration.

Elle enlève son uniforme de secrétaire excitante, enfile un pantalon de treillis, un tee-shirt « Stop your penis », des baskets noires confortables et repart. Elle va se baigner. Elle va barboter dans le lac des illuminés, la rivière de son, la marre des émancipés.

Carl Cox joue ce soir. Un géant du son, du mix épuisant. On l’attend au Rex , comme on attend le messie. Dans la queue, les tefeurs sont déjà en transe, ils s’inquiètent de ne pouvoir entrer, ils s’imaginent déjà aux commandes de leurs jambes, prêts à en découdre avec les salves sonores, les boucles évolutives, les breaks orgasmiques, les flux limpides d’extase se possédant des corps, la communion des âmes des regards des silhouettes irréelles.
Elle devient guerrière. Combattante increvable de la danse, résistante à la réalité, transvasée dans l’univers gigantesque de l’appartenance à la nation Liberté.

C’est futile et vain vu de l’extérieur, et pourtant, c’est réel. C’est le réel.

La mise en bouche est courte. Carl Cox bourrine, défonce la résistance au son des plus récalcitrants. Il harangue la foule, en appel à la révolte unifiée par la musique. Break. “I’m callingggg youuu !”
“Chiotte de société vorace tu peux crever” pense-t-elle pendant que son corps se met frénétiquement en branle. Le rythme tape dans le crâne. Flux, reflux de nausée, la joie est trop immense. Le temps d’incubation pour entrer dans la bête-musique est passée. La maladie a envahi le corps. Elle n’est plus femme, plus homme, plus terrestre. Elle est les autres, elle est la sueur, la respiration fluide, le cœur emballé. Elle est les sens.

Beat cassant, secouant les jambes, les épaules, la nuque. La foule est électrique. Ames assommées. « Come onnnnn ! »

Elle secoue sa chevelure en tous sens, on la touche, elle touche, elle sourit, on sourit, on est empaqueté dans la masse musicale. Carl est concentré, très attentif aux réactions, super-survolté. Il n’en démord pas, il ne lâchera pas prise. Elle lui appartient. Tout le monde lui appartient. Il les tient fermement et enchaîne les morceaux, devinant les vibrations-décharges de tous.

Comme si la musique devenait images, elle ne sent plus son esprit l’assaillir. Elle disparaît de nouveau. Flash ! Clash des neurones destabiblisés. La fatigue fait place à un état de ferveur indescriptible.

La nuit entière. Entièrement lumineuse. Champs de vies amnésiques.

Les courbatures trahissent sa démarche. « Alors ma belle tu as abusé du sport en chambre ou quoi ? » Le responsable du marketing est un porc qui assume. Sa femme connaît sans doute les joies de l’adultère.
Elle a envie de lui dire qu’elle l’emmerde, que sa vie à elle n’est pas une file indienne de bites inassouvies.

Les paupières lourdes, elle tente d’être attentive. Elle cherche les réponses à ses questions dans cet écran d’ordinateur blindé de tableaux indigestes. Comment fait-elle pour rester ici, parmi ces gros cons ?

Samedi, Jeff Mills fera sa fête à la foule des libérés. Tous ceux qu’elle rencontre ces soirs d’évacuation de merde, sont sans doute au boulot, à la fac ou chez eux en quête d’un emploi minable.
Le teknival approche, elle a pris une semaine de congé pour ça. Elle se doit d’être complètement libre pour savourer pleinement l’événement.

A 28 ans, elle ne compte plus les teufs qu’elle a pu faire. L’imbécile fragile est une combattante peu soucieuse de son avenir, imperméable à la politique, joyeusement inculte et libre d’appréhender le présent au rythme délirant des nuits de communion magnifique des corps asexués.

Un semblant de bien être !

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Une brusque bonne humeur m’assaille ce soir. Il parait plus supportable de vivre à présent. un peu de fatigue. Un petit sourire à la con sur le bord des lèvres et un sourcil relevé en forme de point d’interrogation.
Ce matin je ne me suis pas reluqué la face avec dégoût. Je me suis fait un clin d’oeil dans le miroir puis j’ai étalé un petit boudin de dentifrice sur ma brosse à dent éclatée comme un vieux plumeau.

C’est vrai que j’ai remis les mêmes fringues qu’hier, hormi les chaussettes et le caleçon. C’est vrai que je n’ai pas mis d’écharpe dans le but de tomber durement malade. Les habitude sont coriaces chez moi.

Alors j’ai eu envie de changer un peu les choses. Au lieu de me diriger vers la gare RER pour me laisser aspirer par une foule en sueur, je suis allé au café, près de chez moi. J’ai choisi une banquette bien moelleuse et sans trou, face à la place où les passants préoccupés marchent d’un bon pas.

J’ai bu un café. Puis un second. Puis un troisième. Et enfin un quatrième. Je me suis alors aperçu que je tremblais terriblement. La cafeine avait désorganisé mon putain de métabolisme. J’avais la sensation d’être boursoufflé de partout, d’avoir une tronche d’orque malheureux.

Et pourtant, voila, je me sentais parfaitement « emphasé » avec ce corps que je ne commandais plus. En me levant, j’avais la démarche d’un robot rouillé tentant de rejoindre au plus vite son usine-éprouvette.

Idées idiotes…

Le Cassius 99 remix m’est revenu dans les oreilles. ça date. Mais c’est toujours aussi bon… Pas aussi soupe que la House filtrée d’aujourd’hui (ça existe encore d’ailleurs?). Bref, j’ai commencé à me déhancher à côté du mec qui jouait au flipper. Il était nerveux, il secouait la machine comme un dingue. Et son regard, par intermittence se braquait vers moi. Flingueur le mec. J’étais bien, hapé par le rythme suave du morceau qui tapait dans mon crâne.
« Oh tu dégages connard! » Il avait une voix assez fluette le mec. Mais le mec avait aussi des bons bras de bastonneur. Et le mec ne savait pas que je ne le craignais pas. J’étais super bien. J’accentuai le déhanché, le féminisant à outrance, afin de remarqué, au centre de toute cette haine, une lueur d’envie.
Son bras-acier s’est détendu vers mon torse à une très grande vitesse. Mon corps s’est désarticulé avnt de fracasser le bord du comptoir. « Bon la tarlouze tu te casses maintenant » a dit le patron. J’ai fait « non » du doigt, avec un air malicieux. Et bing! direct du droit dans le cartilage de mon pif.
Dehors il commençait à pleuvoir. j’étais assis, le cul dans une flaque, un sourire béant aux lèvres. Je me sentais bien. Ailleurs. Libre.

Alors je suis rentré chez moi avec un gros bouquet de roses, que j’ai offert à ma femme qui était encore au lit. « Tu bosses pas aujourd’hui? »
« Je bosse plus ».
« Tu t’es battu? »
Une sorte de dispute brumeuse s’est ensuivie. Ma femme était hors d’elle et ne comprenait rien à mon attitude.
Pourtant, il était évident que j’étais de nouveau bien, prêt à bouffer le monde, libre, inconscient, plein d’énergie.

Un grand doigt divin poilu s’est posé sur mon front ce matin. Une voix rauque, un peu grotesque du fait de l’echo, m’a dit: « Chiurpata ». Ok. ça doit vouloir dire quelque chose. je concacrerai ma vie à décoder ce message.

Ce soir, vautré là dans mon canapé, j’étudie la possibilité de nettoyer ma vie.
Demain, je balancerai tous ces meubles dans la rue, je dirai à ma femme de partir. Et j’étudierai cette sensation de bien-être qui ne semble plus vouloir me quitter.