Surfons sur l’enfer!
Je ne m’endors jamais. Je m’éveille, me réveille et cesse d’écourter mes mœurs. Mon état compromis articule: « qu’ils crèvent tous ».
Chute. Chut. Tais toi enfer, ami, daube actuelle.
Ici nous sommes libres, sans façade, sans limite, accroissants-développants des sens inconnus, des notions d’infinis incertitudes. Ecoute moi… Ecoute comme le temps s’est enfin arrêté en chemin. Ecoute mes nerfs, ma colère, oublie ma gueule, mon corps, mes cheveux-beurk. Écarte toi. Revendique l’explosion. Déblaye la merde qui entrave tes pas. Tu es en 1992, soudain. Tu ne comprends pas. Aux Halles. Paris, ville froide, mais grise, mais criante, mais ville qui parle et slurp-avale les pas… Ici incognito… Stop.Ici 2005.
Je gémis. Transpire. Laisse mon cerveau entrechoquer mes neurones bourrés. Une image. Ici. 2005. Appartement. Construction. Slurp-avale la vie les souffles-flics du temps.
Des violents spasmes. Une nuit épuisée. J’étend mon corps à jamais, le vautre, l’envenime.
A l’heure-matin, les yeux-sommeil scrutent ce pain durci… Un écran grand gerbe des rushs confus. C’est enfin que mes doigts se ramollissent, que mon esprit reprend pied.
Je vais être de retour dans la vie des grands… Ici. Incognito 2005…